Alexis Danan et le scandale des « bagnes d’enfants »

Écoutez ma fiction radiophonique « 1934. La révolte des enfants du bagne de Belle-Île » diffusée sur France Inter !

Dans mon dernier article, je vous contais l’épisode misérable et tragique de la chasse aux enfants de Belle-Île-en-Mer. Ou comment des dizaines de jeunes fugitifs, dont la tête était mise à prix, furent traqués sans relâche après s’être enfuis de leur maison de correction, un soir d’août 1934. Ce funeste fait divers a suscité, à l’époque, la vive émotion de l’opinion publique, alertée notamment par la campagne de presse menée par Alexis Danan. Et c’est en partie grâce à cet homme que des réformes de la justice des mineurs verront le jour et que des établissements fermeront leurs portes. Pourtant ce journaliste ne fut pas le premier à s’insurger contre les terribles « bagnes d’enfants ».

Au début du XIXe siècle, les conditions d’incarcération des enfants écroués en France sont désastreuses : mêlés aux détenus adultes, les gosses subissent leur mauvaise influence mais aussi de multiples violences. Le gouvernement de Charles X décide alors de faire construire une prison dédiée aux mineurs de justice. C’est ainsi qu’est fondée, en 1836, la maison d’arrêt de la Petite Roquette à Paris. Deux ans après sa création, un régime d’isolement complet y est instauré : les jeunes détenus ne peuvent à aucun moment communiquer entre eux, et c’est enfermés dans des stalles cellulaires de bois qu’ils subissent quotidiennement d’interminables conférences morales dans la chapelle de la prison.

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Les stalles cellulaires dans la chapelle de la Petite Roquette, 1930. ÉNAP

À partir de la loi du 5 août 1850, c’est à l’administration pénitentiaire que l’État confie le sort des jeunes détenus qui sont envoyés massivement dans diverses colonies publiques et privées à travers la France. Dans les premières sont enfermés les mineurs condamnés et considérés comme « irrécupérables », tandis que les secondes accueillent les enfants abandonnés, les orphelins et les vagabonds, mais aussi les enfants rejetés par leur famille. Car figurez-vous — c’est affligeant ! — qu’à cette époque, un père de famille qui voulait se débarrasser d’un enfant difficile ou simplement d’une bouche de trop à nourrir, pouvait faire enfermer son rejeton en maison de correction, pour une durée de un à six mois, sur simple demande. Moderne lettre de cachet !

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L’Assiette au beurre, 1909. Gallica.

Ainsi, selon le Code civil, art. 375, 376 et 377 : « Le père qui aura des sujets de mécontentement très graves sur la conduite d’un enfant, aura les moyens de correction suivants. Si l’enfant est âgé de moins de seize ans commencés, le père pourra le faire détenir pendant un temps qui ne pourra excéder un mois ; et, à cet effet, le président du tribunal d’arrondissement devra, sur sa demande, délivrer l’ordre d’arrestation. Depuis l’âge de seize ans commencés jusqu’à la majorité ou l’émancipation, le père pourra seulement requérir la détention de son enfant pendant six mois au plus ; il s’adressera au président dudit tribunal, qui, après en avoir conféré avec procureur de la République, délivrera l’ordre d’arrestation ou le refusera, et pourra, dans le premier cas, abréger le temps de la détention requis par le père. » Je précise, au passage, que cette loi infernale est restée en vigueur jusqu’en 1935.

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L’Assiette au beurre, 1909. Gallica.

Or ce qu’il se passe derrière les murs de ces établissements pour mineurs est terrible : encadrés par un personnel n’ayant reçu aucune formation spécifique, les enfants sont livrés quotidiennement aux maltraitances et aux sévices de leurs gardiens — les « gaffes » ou les « crabes » comme ils les surnomment. En 1909, après le suicide du petit Coutant dans sa cellule de la maison paternelle de Mettray (Indre-et-Loire), le célèbre magazine satirique illustré l’Assiette au beurre, s’insurgeait déjà contre les conditions de détention ignobles des enfants dans ces établissements.

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L’Assiette au beurre, 1909. Gallica.

En 1924, c’est au tour du journaliste Louis Roubaud, ancien pensionnaire de cette même « maison paternelle » de Mettray, de déclencher une campagne de presse dans Le Quotidien de Paris pour dénoncer les horreurs perpétrées sur les jeunes détenus. Et de publier l’année suivante Les enfants de Caïn, un véritable réquisitoire contre ces institutions pénitentiaires. Ses vives critiques entraînèrent en 1927 une première réforme — absolument illusoire — de l’administration pénitentiaire dont voici les principales évolutions : le terme de colonie pénitentiaire fut remplacé par celui de maison d’éducation surveillée, les surveillants furent appelés moniteurs et abandonnèrent leur képi pour un casque tandis que les colons prirent le nom de pupilles et troquèrent leurs sabots pour des galoches. De la grosse réforme, donc ! J’applaudis des deux mains (ça marche beaucoup moins bien avec une seule, comme vous le savez). Mais du point de vue du fonctionnement de ces institutions, rien, strictement rien, n’avait bougé ! Et les distributions de taloches continuaient…

Il fallut attendre dix ans, et la fameuse révolte du bagne de Belle-Île en 1934, pour que le sort des enfants de justice soit à nouveau porté dans l’arène publique par l’homme de presse Alexis Danan. Grand reporter au journal Paris-Soir, il est une plume connue du milieu de la protection de l’enfance. Depuis des années déjà, il s’intéresse au sort des mineurs de justice. Il a visité la plupart des prisons d’adolescents d’Europe et enquêté en France sur les méthodes employées par l’Administration pénitentiaire pour le redressement de l’enfance délinquante. À cette époque, il vient tout juste de publier une grande enquête sur le bagne de Cayenne où il a croisé de nombreux forçats qui, avant d’atterrir au bagne, sont passés par des maisons de correction pour mineurs, et notamment par Belle-Île-en-Mer. Saisi d’effroi par les récits glaçants que lui ont confié les bagnards, Alexis Danan s’est alors juré de se faire le porte-parole de ces laissés-pour-compte réduits au silence et de militer pour la fermeture de ce qu’il baptisé les « maisons des supplices ».

Sa campagne médiatique durera trois années. Trois années durant lesquelles, chaque semaine, ses articles publiés dans Paris-Soir — alors le quotidien le plus lu des Français — dénoncent avec acharnement les abus et mauvais traitements subis par les jeunes détenus. C’est ainsi qu’il relate, le 25 septembre 1934, l’imagination débordante dont sont obligés de faire preuve certains pupilles pour tenter d’échapper à leur enfer. Écoutez ça :

« Nombreux sont les malades et nombreuses sont les mutilations volontaires et les tentatives de suicide.

Un nommé L., de l’Assistance de Vannes, était à la colonie depuis plusieurs années. Son directeur d’agence lui avait promis de l’en retirer après un an de bonne conduite. L. était titulaire du galon de bonne conduite. Il supplie son directeur de le faire libérer. Rien. Un matin, travaillant à la buanderie, il eut le courage de mettre sa main gauche dans l’engrenage de l’essoreuse mécanique. Il fut amputé, mais non délivré. Guéri, il passa au prétoire. Le directeur lui infligea trente jours de cellule pour mutilation volontaire. L., infirme, resta encore deux ans à la colonie.

Un autre, B., de l’Assistance de Vannes également, se trancha la main droite à ras du poignet avec le couteau à pain. Après ses soixante jours de cellule, il fut envoyé à la maison de force d’Aix jusqu’à sa majorité.

D., qui tenta deux fois de s’évader, sans succès, absorba, au quartier cellulaire, un quart de crésyl presque pur. Il fut soigné pendant soixante-deux jours et ne quitta l’infirmerie que pour la cellule. Après la cellule, Aix.

Je pourrai citer vingt autres tentatives semblables : jus de plantes vénéneuses dans les yeux, insertion d’aiguilles dans les articulations des genoux, application de serviettes mouillées sur la poitrine par les grands froids de l’hiver. »

Les articles du journaliste, souvent accompagnés de photographies en une, déclenchent un vif émoi auprès des lecteurs français. Comment garder les yeux secs face à tant de détresse ? Chaque jour, la rédaction du journal Paris-Soir est inondée de courriers de soutien et de témoignages d’anciens pupilles destinés à Alexis Danan. Tous attendent de lui qu’il use de sa notoriété médiatique pour faire pression sur le gouvernement et obtenir la réforme de ces institutions. « On m’écrit, cent fois, deux cents fois par jour : “Paris-soir est puissant. Exigez du gouvernement qu’il vous laisse pénétrer dans les bagnes d’enfants.” Et puis après ? On me traitera comme un naïf inspecteur de l’Administration pénitentiaire. On ne me fera passer que par les portes qui doivent s’ouvrir. Les autres, comme l’autre jour à Frasne, on s’excusera gentiment d’en avoir oublié la clef. » (Paris-Soir, 18 octobre 1934). Mais Danan, qui a demandé par voie de presse qu’une enquête soit menée au sein des maisons de correction et que des mesures soient prises contre les gardiens sadiques, se heurte à l’inaction du ministre de la Justice et au silence de l’Administration pénitentiaire.

Aussi, quelques jours plus tard, c’est sous une fausse identité, qu’il se rend à l’école de réforme de Frasne-le-Château : une institution religieuse pour mineurs située à quelques kilomètres au nord de Besançon et gérée par la congrégation des sœurs de Ribeauville. Un récent témoignage l’a informé que les enfants y subissent de terribles châtiments, et notamment la « chime » : une punition particulièrement sournoise qui consiste à faire poireauter des jeunes pupilles, des heures durant — pieds joints, jambes fléchies et bras en croix — tandis qu’ils portent dans chaque main des bûches fendues qui leur lardent les paumes. Et malheur à celui qui se redresse ou s’assoit sur ses talons d’épuisement, il s’expose à une pluie de coups. Sur place, Alexis Danan et le photographe du journal (qui se sont fait passer pour des bienfaiteurs de l’Ordre. Finaud !) constatent les mauvais traitements dispensés par les « bonnes » sœurs sur les enfants, dont le plus jeune est âgé de seulement quatre ans et demi ! Le 3 octobre, en une du Paris-Soir, l’article de Danan sur l’établissement de Frasne-le-Château est accablant. La Mère supérieure en charge de l’établissement — sœur Nathalie Baty pour ne pas la nommer —, pompeusement décorée de sa Légion d’honneur, accusera le journal de mensonges éhontés…

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Mais, voulez-vous que je vous dise : Danan s’en fout éperdument ! Il recueille de plus en plus de témoignages et de preuves qui finiront bien, un jour ou l’autre, par faire condamner ces infâmes bourreaux. Le lendemain, 4 octobre 1934, alors qu’il doit se rendre à la tribune du club du Faubourg à Paris pour parler des bagnes, il reçoit au siège de Paris-Soir une providentielle visite. Il s’agit d’un gamin de 14 ou 15 ans, échappé quelques jours plus tôt de la maison de Frasne-le-Château et venu trouver refuge auprès du journaliste. Ni une ni deux, Danan l’embarque avec lui au club et le fait témoigner sur le podium. L’auditoire est révolté, scandalisé, par les témoignages de l’enfant et l’affaire fait un tel tapage que le garde des Sceaux s’engage enfin à mener des réformes. Mais pendant que les gratte-papiers de l’administration pénitentiaire se perdent dans leurs réflexions à la mords-moi-le-chose en tétant avec délices leurs gros cigares, des jeunes détenus souffrent et meurent.

Alexis Danan, qui trouve que la farce a assez duré, décide de passer à l’offensive. Dans un article du 24 novembre 1934, nanti de précieux témoignages d’anciens pupilles, il attaque l’établissement de Mettray pour le meurtre de plusieurs jeunes détenus :

« Marcel M. m’écrit : J’accuse M. G., surveillant de la colonie de Mettray, d’avoir, en décembre 19 ou janvier 20, arrosé d’un broc d’eau glacée le colon Tintin, 14 ans, qui ne pouvait quitter son lit pour cause maladie. L’enfant rendit l’âme le lendemain. J’accuse le même M. G., d’avoir, au printemps 19, tué d’un coup de pied dans le ventre René Lamour, 12 ans. J’ai été témoin de ces crimes. Je les ai vus de mes yeux. J’ai enterré mes pauvres camarades. Ces affaires n’ont pas eu de suites, car les deux enfants étaient des sans-familles. André L. m’écrit : “Un jour, en 1926, à Frasne-le-Château, au réfectoire, j’ai vu un gosse qui ne mangeait pas assez vite sa soupe ; le garde du réfectoire s’approcha de lui et lui porta plusieurs coups de verges. L’enfant en est resté inerte. Quand je suis venu pour le ramasser, il n’était qu’une loque sanglante. II avait cessé de vivre. C’était un gosse de neuf ans. »

En véritable justicier, Danan interpelle directement le ministre de la Justice et accuse les services de l’État qui ferment les yeux en laissant mourir des pupilles qu’ils ont le devoir de protéger. Mais la société gestionnaire de Mettray, constituée de notables et de grosses légumes, s’insurge aussitôt et intente un procès contre le journaliste pour diffamation. Ce procès s’étendra sur plusieurs années.

Le journaliste, faisant fi des détracteurs et des tentatives d’intimidations, ne relâche pas la virulence de sa campagne. Avec l’avènement du Front populaire en 1936, la campagne redouble de vigueur et les militants d’organisations communistes s’emparent de la figure de l’enfant martyr pour dénoncer les injustices et exiger une politique nouvelle. Pour prolonger l’action médiatique par une action associative, Alexis Danan crée, en 1936, la Fédération nationale des comités de vigilance et d’action pour la protection de l’enfance malheureuse. Derrière cette appellation un peu longuette, c’est un véritable réseau national qui s’organise pour inciter les citoyens à agir en signalant les mauvais traitements à enfants desquels ils sont témoins. Peu à peu, les mentalités et la législation évoluent : entre 1936 et 1937, plusieurs établissements pour mineurs sont réformés.

Manifestation

En mars 1937, après la mort suspecte du jeune Roger Abel, à la maison d’éducation surveillée d’Eysses (Lot-et-Garonne), Danan se rend sur place aux côtés du ministre de la Justice Marc Rucart, et attire son attention sur certaines cellules, notamment la redoutable cellule 19 de la cour no 2 : un trou situé sous un escalier, sans ouverture ni lumière, dans lequel le détenu entrait à quatre pattes et restait enfermé des mois durant dans une vieille odeur de remugle. La turne d’Harry Potter, à côté, c’est palace ! Écœuré, le ministre fait murer cette “cellule” ainsi que les cachots et ordonne la réforme de l’établissement.

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Une du Paris-Soir, 10 avril 1937. RetroNews.

Enfin, le 24 mars 1938, quatre ans après les accusations publiées dans Paris-Soir contre la maison paternelle de Mettray, le jugement du procès est rendu : l’institution est condamnée et ferme ses portes. Danan, lui, est acquitté et reçoit les éloges du tribunal pour son travail d’enquête. Malheureusement, dans le contexte politique tendu de la montée des périls, le combat contre les bagnes d’enfants s’essouffle.

Si la campagne de presse d’Alexis Danan a permis aux Français de porter un nouveau regard sur les enfants de justice, et de sensibiliser les institutions à la nécessité de remplacer la répression par l’éducation, ce n’est qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que seront créées des structures dédiées à l’apprentissage et à la formation professionnelle des mineurs incarcérés. Mais jugées trop répressives, plusieurs d’entre elles (les internats correctifs) seront fermées en 1951. En 1974, un rapport du tribunal pour enfants de Paris fait état de l’échec des mesures d’enfermement des mineurs : « Les établissements fermés sont des échecs et des dépotoirs… Il ne faut pas regrouper les mineurs les plus difficiles dans un nombre limité d’établissements, l’action éducative pour les plus jeunes nécessite du temps, des zones de liberté, elle n’est pas conciliable avec le milieu fermé. » Aujourd’hui les mesures alternatives à l’incarcération des mineurs sont encouragées et, depuis 1985, l’avis du service éducatif a été rendu obligatoire au tribunal. Mais il reste encore tant de progrès à faire !

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MA BIBLIO :

14 réflexions sur “Alexis Danan et le scandale des « bagnes d’enfants »

  1. Ca ne doit vraiment pas être facile de se plonger dans les recherches pour ce genre d’articles. Les lectures doivent être plutôt moroses !
    En tout cas, comme d’habitude, chapeau pour l’article 😉

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  2. Chère Priscille , quoi de plus insoutenable que la souffrance des enfants .
    Pour une fois vous avez abandonné le ton alerte qui vous va si bien.
    Encore un exemple qui montre que la cruauté des hommes n’a pas de limites .
    Et que dire de ces sociétés qui détournent pudiquement les yeux devant la souffrance .
    Toutes proportions gardées , on revit cette indifférence .
    Merci de nous faire partager l’humour et la tristesse

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  3. on peut bien supposer que derrière cet enfer il y avait de l’argent public qui alimentait ces sociétés de bagne, une histoire d’argent par des gens ayant aucun scrupule et tout le monde s’en lave les mains

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  4. je suis un ancien
    la prevalaye, le corbusson st maurice la coloniale
    j’ai echappé à l mort grace a une fuite en baviere….

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  5. Bonjour,

    Tout d’abord, encore une fois chapeau pour l’article et la recherche éffectué. Quelques questions, cependant. Premièrement, en hivers ces établissements étaient-ils minalement chauffé ou pas du tout? Deuxièmement, sous quelles conditions ces enfants pouvait-ils sortire (s’ils le pouvaient biensur) des ces établissements infernals?

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  6. Bonjour.
    Mon grand-père a été enfermé à Mettray en tant qu’orphelin à l’âge de 14 ans, entre 1927 et 1931.
    Il m’a laissé un témoignage écrit de son calvaire.
    Comment tant de souffrances ont pu durer si longtemps !

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour et merci pour votre commentaire. Plusieurs lecteurs m’ont envoyé des messages similaires au votre après la publication de l’article. Combien d’enfances brisées ? Si vous le souhaitez, je vous invite à écouter en replay la fiction historique que j’ai écrite pour l’émission de France Inter « Autant en emporte l’histoire » sur l’évasion du bagne de Belle-Ile et la campagne menée par Alexis Danan pour sauver ces enfants. Bonne journée et merci d’être passé par ici.

      https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-01-mars-2020

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  7. Le sujet en lui-même est intéressant mais cet article a clairement un problème d’objectivité. C’est dommage, j’aurais aimé des informations fiables et précises. Je vais regarder les sources pour plus d’informations.

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  8. il est des manques dans votre article; avez-vous seulement contacté des enfants ayant passé des années dans les centres « éducatifs » d’après guerre où vous dites qu’ils se sont améliorés, sont devenus des centres d’apprentissage…???
    J’en fais parti; et en est été témoin de vie journalière, placé là par une génitrice mariée à un gendarme qui n’avaient d’yeux que pour leur deux fils mais touchaient les allocations familiales pour trois enfants…Vous parlez des lois mais la loi à l’époque indiquait qu’un parent ne pouvait plus depuis 1970 faire interner son enfant sur simple demande, pourtant avec la gentillesse d’un médecin aux yeux fermé c’était possible et avec la bénédiction de l’assistance sociale civile et même celle militaire…Là-bas le cachot existait encore dans les années 1977, date à laquelle fut fermé officiellement le dernier bagne pour enfant « Belle île en mer » 1977 la même année où est mort Jacques Prévert qui a écrit le poëme « La chasse à l’enfant »; je suis sorti du dernier établissement en 1980 en Isère, et il me semble que c’est en 1983 que se sont fermé les derniers établissements de ce genre et ce fut à l’initiative de l’Europe qui a demandé expressément à la France de les fermer, ce qui fait que vos informations sont fausses…J’ai eu un camarade mort sans qu’il n’y ait de poursuites, un autre est devenu paraplégique suite à une chute d’un étage et demi provoqué par un « éducateur », classé sans suite…Il faut savoir de quoi vous parlez et de quel sujet il s’agit et non pas de faire un pseudo-journalisme de pacotille…

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    1. Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire. Relisez mon article, à aucun moment je ne dis que les centres ouverts après-guerre se sont améliorés, et j’explique même qu’ils sont un échec. Si vous doutez de mes informations, je vous invite à consulter mes sources. Je ne suis pas journaliste, j’écris des articles de vulgarisation, le but n’est donc pas d’être exhaustif. Toutefois je cite toujours mes sources et donne accès à de la documentation en ligne pour celles et ceux qui veulent approfondir. Enfin, je rappelle à toutes fins utiles que je fais ce travail de recherche et ce partage de connaissances bénévolement. Rien ne justifie votre agressivité. Si mes articles vous ennuient, passez votre chemin. Priscille

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