L’indéchiffrable manuscrit de Voynich

Aujourd’hui on s’attaque à un manuscrit de compète, un manuscrit rare et exceptionnel puisque celui-ci a la particularité d’être tout bonnement indéchiffrable. Ainsi j’ai l’honneur de vous présenter un document des plus énigmatiques : le fabuleux, le merveilleux, mais surtout l’imbitable manuscrit de Voynich.

Voynich – Wilfrid pour les intimes – c’est le nom d’un brave bibliopole polonais (on dirait aujourd’hui un libraire) qui découvrit et acheta ledit manuscrit un beau jour de l’an de grâce 1912. Ce marchand de livres anciens se trouve à Frascati près de Rome, dans la splendide villa Mondragone tenue par une communauté jésuite, lorsqu’il fait l’acquisition d’un coffre renfermant de vieux ouvrages qui semblent dater du Moyen Âge. Ces manuscrits auraient appartenu aux collections de la bibliothèque du Collège Romain (l’actuelle université pontificale grégorienne), auraient ensuite circulé de bibliothèque en bibliothèque pour échapper aux confiscations des biens de l’Église lors de l’invasion des troupes de Victor Emmanuel II dans la capitale italienne en 1870 avant d’atterrir finalement entre les mains de la Compagnie de Jésus de Frascati. Parfait. Notre ami Wilfrid rentre chez lui le cœur en liesse dans la hâte de découvrir ce que contiennent ces vieux documents.

Voynich

Sur la trentaine d’ouvrages achetés ce jour-là, il en est un qui attire tout particulièrement l’attention de Wilfrid… Il s’agit d’un codex composé de plus de deux cents pages de vélin (de nombreux feuillets sont manquants) sur lesquelles sont tracés, à la plume d’oie et à l’encre ferrogallique, des caractères d’un langage qui lui semble tout à fait inconnu ainsi que d’étranges illustrations. L’excitation du libraire est à son paroxysme.

Premier indice, la lettre de Marci…

Attachée à l’intérieur de la couverture du manuscrit, Wilfrid Voynich découvre une lettre datant du XVIIe siècle. Écrite de la main du recteur de l’Université de Prague Johannes Marcus Marci (1595-1667), cette lettre est adressée à Athanasius Kircher (1602-1680), un Père jésuite allemand, professeur de philosophie, de mathématiques et de langues orientales mais surtout graphologue réputé. Dans ce courrier daté de Prague, 19 août 1665, Johannes confie à Athanasius le fameux manuscrit qu’il affirme détenir du docteur Raphaël Mnishovsky (1580-1644), le professeur de tchèque du roi de Bohème Ferdinand III, dans l’espoir que le savant jésuite parvienne à le déchiffrer. En outre, la lettre nous apprend que le manuscrit aurait auparavant appartenu à l’empereur Rodolphe II de Habsbourg (1576-1612) qui, en grand collectionneur mordu d’ésotérisme, avait payé 600 ducats d’or pour l’acquérir. Enfin, Johannes informe Athanasius que le manuscrit pourrait fortement être l’œuvre de celui que l’on a surnommé Doctor mirabilis ou Docteur admirable, le franciscain Roger Bacon (1214-1294), célèbre philosophe médiéval et expert en écritures chiffrées. Voici à peu près toutes les informations dont dispose l’ami Voynich et jusqu’ici cela ne nous apprend pas grand-chose sur le mystérieux contenu de notre ouvrage… Allez, trêve de bavardage, qu’y trouve-t-on au juste dans ce fameux codex ? Comme nous l’avons évoqué précédemment, les pages sont couvertes d’un alphabet inconnu, ne comportant aucune ponctuation et dont les caractères semblent être des cryptogrammes.

folio 43r.png
Manuscrit de Voynich, folio 43r.

Bien évidemment, je me suis moi-même laissé gagner par la tentation insensée de décrypter l’inextricable code secret, cherchant pendant plusieurs jours des correspondances au sein de l’œuvre parmi les répétitions de symboles. En fouillant dans les archives numérisées, j’ai trouvé un ouvrage du XVIe siècle écrit en éthiopien et désigné sous le nom de Halata Qiddist ou Saint Examen. Il s’agit d’une compilation de plusieurs dialogues théologiques, mais la première page (folio 1) est remplie d’un curieux alphabet se rapprochant étrangement de celui de notre Voynich, bien qu’ici les mots semblent être séparés par des doubles points.

Ethiopien
Halata Qiddist, Éthiopien d’Abbadie 96, XVIe siècle, f.1v.

Selon les explications données par Gallica, cette page serait des « notes de scribe en une écriture dite secrète ». S’en suivit une série de nuits blanches pendant lesquelles mes petits yeux fébriles s’usèrent à scruter des centaines de pages sans que cela ne fasse avancer le schmilblick. Oh pauvre…! Le code rend fou et pour ne pas sombrer dans ce dangereux délire je fus bien vite obligée d’abandonner cette entreprise infernale.

Aussi, revenons à Wilfrid et à son manuscrit ! Ce que l’on peut remarquer en étudiant l’alphabet du Voynich, composé d’une vingtaine de caractères simples, c’est que le texte semble clairement écrit de gauche à droite, la marge de gauche étant relativement régulière. Dans leur grande majorité, les mots sont composés de cinq à six caractères parmi lesquels on retrouve fréquemment des groupes de symboles se répétant de façon récurrente dans le texte — voire même plusieurs fois par ligne — avec quelquefois de légères variantes. Tels des préfixes, infixes et suffixes, certains groupes de caractères apparaissent systématiquement en début, au milieu, ou en fin de mot. De même, certains symboles ne sont jamais accolés… Un vrai binz, vous dis-je !

folio 79v
Voynich, f. 79v.

Haut les cœurs !

Face à ce langage abscons, les chercheurs ont tout de même réussi à sauver l’honneur en se concentrant sur les illustrations du manuscrit. Ils parvinrent ainsi à distinguer cinq sections thématiques distinctes. Regardons cela d’un peu plus près… L’ouvrage s’ouvre sur une première section herbier, dans laquelle on découvre des illustrations de plantes exotiques méconnues dans l’Occident d’alors. En effet, en comparant avec les herbiers de la même époque, différents experts en botanique ont été incapables de reconnaître les plantes figurées, à part peut-être quelques-unes (une pensée violette, une fougère…). Selon certaines théories, il se pourrait que les plantes ici représentées soient des tentatives de greffes, des plantes hybrides et chimériques.

L’espace d’un instant, mon imagination débordante a cru reconnaître la riante Marie-Jeanne au détour du folio 16… mais je ne suis point experte dans le domaine !

Oh Marie-Jeanne.png
Voynich, f 16r.

Poursuivons. Nous voici à la section consacrée à l’astronomie. Ici ce sont des sortes de constellations ou encore de galaxies qui ornent les pages.

folio 67 - astronomie
Voynich, f 67

Mais aussi des signes zodiacaux, tel ce fougueux Sagittaire :

sagittaire
Voynich, f 74

Arrive ensuite une section biologie pour le moins étrange. Les pages y sont reliées entre elles par un ingénieux réseau de tuyauterie dont le dessin se poursuit de page en page.

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Voynich, f 81v et 82r

Comme vous le constatez, d’intrigantes représentations humaines fourmillent sur ces pages, des femmes jeunes et nues. Porteraient-elles la vie, rien ne le précise ?

Non, ces dames ne sont pas en train de prendre du bon temps, pataugeant entre copines dans un bain d’algues à Center Parcs… Cela semble beaucoup plus complexe que ça. Quel étrange liquide circule dans les tuyaux qui alimentent les bassins ? À quelles fins nos charmantes créatures pratiquent-elles ce curieux rituel de baignade ? Une chose est sûre, on nage en pleine science-fiction !

Vient ensuite la section pharmacologie : du matériel de botanique, des plantes, des feuilles et des racines… Tout ce qu’il faut pour concocter les mixtures les plus ragoûtantes.

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Voynich, f 99r et 100v.

Nous voilà rendus au cinquième et dernier chapitre, la partie recettes. Composée d’une liste de courts paragraphes de quelques lignes signalés par une étoile dans la marge à la façon de « puces », cette section serait une énumération de recettes pour lesquelles on ignore tant les ingrédients que les résultats escomptés. Une chose demeure néanmoins certaine au vu de l’ensemble de l’ouvrage, il ne s’agirait pas de la recette de la tête de veau ravigote.

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Voynich, f 104r et 105v.

Enfin, en tête de la toute dernière page du manuscrit, apparaissent quelques lignes qui semblent négligemment griffonnées et qui s’avèrent pourtant être, selon les cryptologues consultés par Voynich, la clé permettant le déchiffrement de l’ensemble de l’ouvrage.

dernière page.png
Voynich, dernière page du manuscrit, f 116r

Hypothèses des chercheurs et tentatives de décryptage…

Dévoré par la curiosité, et pour tenter d’élucider le mystère autour du manuscrit qu’il vient d’acquérir, Voynich décide d’envoyer à divers savants à travers le monde des photographies spécimens de certains feuillets du manuscrit, dont la fameuse dernière page sensée contenir la clé du déchiffrement. Ainsi des cryptographes, des médiévistes, des linguistes ou encore des mathématiciens se sont penchés avec émerveillement et circonspection sur ces pages afin de tenter de « casser » l’indéchiffrable code.

Parmi eux William Newbold (1865-1926), professeur de philosophie à l’université de Pennsylvanie. Ce dernier annonce en 1919 que les dernières lignes du manuscrit — la clé du code — sont écrites en partie en latin et en partie en langage chiffré.

Michiton oladabas
Voynich, f 116r.

Newbold, qui affirme être en mesure de déchiffrer le langage, y lit clairement « michiton oladabas multos te tecr ccrc portas ». Il pense voir en cette phrase une erreur manifeste de l’auteur (ah ! les professeurs…) et décide de corriger multos en multas, obtenant ainsi la phrase suivante : « michi [ton ola] dabas multas [te tecr ccrc] portas ». Cette histoire de portes multiples ne semble pas signifier grand-chose mais, fort de sa découverte, Newbold propose un alphabet de décryptage dont voici la base :

alphabet Newbold

Sûr de lui, il se lance avec frénésie dans le déchiffrage du manuscrit et, convaincu à l’instar des autres chercheurs de l’époque que l’ouvrage est une œuvre du moine Roger Bacon, il brûle d’en découvrir le contenu secret. Après des années de labeur, il pense avoir déniché parmi les lignes du manuscrit des allusions très précises à différents épisodes historiques tels que des rivalités politiques qui auraient opposé, sous l’Antiquité, Caton le Censeur à un dénommé Fulvius. Il assure également qu’il y est question d’une maladie du Pape Clément IV et des remèdes qui lui auraient été administrés par Bacon lui-même. Il trouve encore relaté l’observation de l’éclipse de 1290, le passage d’une comète en 1273 ou encore la localisation d’une nébuleuse dont il ignorait l’existence et qui ne serait autre que la grande nébuleuse d’Andromède. Si la technique de déchiffrement de Newbold ne semble pas rencontrer l’engouement de ses confrères, notre homme demeure tout de même persuadé qu’il est le seul capable de le décrypter : « Après près de deux ans de cette pratique je suis capable de voir des distinctions que nul autre ne peut voir, mais même à mes yeux ces distinctions sont souvent de l’ordre le plus fugitif et le plus fuyant. Je trouve fréquemment impossible, par exemple, de lire le même texte deux fois exactement de la même façon ». Hum… Comme nous le disions tout à l’heure : méfiance, le code rend dingo ! Mort avant d’avoir pu achever sa quête, Newbold nous a légué des travaux fragmentaires et inachevés face auxquels le scepticisme est de rigueur.

Dans les années 1950 William F. Friedman (1891-1969), le célèbre cryptologue qui réussit à décoder une grande partie de l’indéchiffrable Code 97 utilisé par l’armée japonaise dans ses communications avec l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, a également mis ses talents au service du décryptage du Voynich, en vain… Décidément, ce manuscrit ne semble pas prêt à livrer ses secrets. Pire encore, de nouvelles découvertes viennent ébranler les quelques certitudes sur lesquelles on s’était jusqu’alors appuyé. En effet, depuis le XVIIe siècle (selon la lettre jointe au manuscrit) et encore du vivant de Wilfrid Voynich, nombreux sont les chercheurs croyant mordicus que la paternité du manuscrit revenait au moine Roger Bacon. Hélas, ce mythe s’effondre lorsqu’est pratiquée, en 2009, une datation du vélin du Voynich au carbone 14 par les chercheurs de l’Université d’Arizona. Les résultats obtenus permettent de situer la création du document dans la première moitié du XVe siècle, entre 1404 et 1438 plus précisément. À son tour le Research Institude de Chicago, après une analyse des pigments de l’encre employée, affirme que l’écriture remonte également à l’époque de confection du manuscrit, soit plus d’un siècle après la mort de son auteur supposé.

L’hypothèse du frère Roger définitivement écartée, il a bien fallu envisager de nouvelles pistes. Eh misère ! Les chercheurs sont désorientés… Qui a bien pu rédiger ce satané bouquin et à quelles fins ? Dans cette quête aucune piste n’est écartée, telle celle faisant de chacun des détenteurs supposés du manuscrit son potentiel auteur. Tous se virent tour à tour soupçonnés d’avoir tout bonnement créé de toute pièce l’ouvrage ainsi que le mythe qui l’entoure, de Marci à Mnishovsky en passant par Jacobus de Tepenec, le médecin personnel de Rodolphe II. Tiens, en parlant de Rodolphe — que vous connaissez déjà pour sa prodigalité sans borne lorsqu’il s’agit d’ésotérisme ou d’objets occultes — si ce dernier a réellement acquis notre manuscrit en 1586, alors il est deux filous de son entourage qui pourraient bien être trempés jusqu’au cou dans cette affaire, le docteur John Dee (1507-1608) et Edward Kelley (1555-1597). Savants et très cultivés, ces gaillards férus d’alchimie sont déjà connus des services pour faux et usage de faux manuscrits destinés à être vendus à de riches mécènes comme d’authentiques grimoires dans l’unique but de rafler un joli magot. Malin ! Pour la petite anecdote, les deux larrons sont notamment les auteurs d’un grimoire en énochien (une langue formée d’un alphabet de leur invention et censée permettre de converser avec les anges) qu’ils avaient vendu à cette bonne poire de Rodolphe (voir illustration ci-dessous) pour une somme astronomique. Pour rappel, Enoch est un patriarche de l’Ancien Testament, le père de Mathusalem. Le fameux Mathusalem, qui aurait d’ailleurs vécu 969 ans selon la Bible.

Portrait de Rodolphe II en Vertumne, par Arcimboldo (1590)
Portrait de Rodolphe II en Vertumne par Arcimboldo (1590).

Bref, n’en déplaise à certains, il se pourrait que le Voynich ne soit autre qu’une supercherie et cette piste est tout à fait envisageable puisqu’outre nos deux charlots, on sait que ce type d’impostures était monnaie courante dès le XVIe siècle dans le milieu des savants. Ces derniers avaient coutume de se tirer dans les pattes en s’envoyant des manuscrits codés à l’aide d’un chiffrement complètement bidon dans l’unique but de piéger leurs adversaires en les entraînant dans des décryptages voués à l’échec ou au ridicule…

Que le manuscrit de Voynich soit un canular ou un authentique document, plusieurs chercheurs contemporains poursuivent leurs investigations et ne désespèrent pas de découvrir de nouveaux indices sur son contenu, sa provenance ou son auteur. Aujourd’hui les théories sont multiples et variées. On pense encore que le langage du manuscrit pourrait avoir été construit à partir de différentes langues exotiques (orientales) ou encore être fondé sur une lecture phonétique. Il se pourrait également que le texte n’ait aucun sens au premier regard mais qu’il dissimule des informations cachées, selon les techniques de stéganographie qui étaient parfaitement usitées au XVIe siècle ainsi que le démontrent les travaux de l’éminent cryptologue et diplomate français Blaise de Vigenère (1523-1596). Quoi qu’il en soit, face à l’extrême complexité du chiffrement employé et à l’impossibilité de le traduire, les experts s’accordent à dire que ce fabuleux document est l’œuvre d’un cerveau ingénieux et rompu à l’exercice cryptographique, qu’elles qu’aient été ses motivations à le produire. À la mort de Wilfrid Voynich, son épouse Ethel Lilian Boole (la fille de George, le célèbre mathématicien) offrit l’ouvrage à une de ses amies ; celle-ci le revendit en 1961 à un marchand de livres rares qui en fit don à l’université de Yale. C’est là qu’est conservé depuis ce jour le précieux manuscrit, parmi les rayonnages de la Bibliothèque de Beinecke de livres rares et manuscrits, sous la cote MS 408. Pour les curieux — et j’espère que vous serez nombreux — le manuscrit est consultable en ligne dans son intégralité, vous pouvez donc succomber à la curiosité et aller vous-même le feuilleter. Bien évidemment, pour l’amour de l’histoire et de la science, je vous invite à partager massivement cet article car, qui sait, parmi vous se cache peut-être l’heureux élu capable de lever le voile sur cet impressionnant document. Attention toutefois, tenter de déchiffrer le Voynich peut nuire à votre santé mentale et avoir de lourdes répercussions sur votre vie sociale… Je vous aurai prévenu !

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Ma biblio :

11 réflexions sur “L’indéchiffrable manuscrit de Voynich

  1. Une oeuvre d’art brut, peut-être? Passionnante saga qui m’évoque le magistral « Confiteor », roman de Jaume Cabré. Ce mystérieux document aurait fasciné son héros. Merci pour la découverte et l’humour de cette chronique.

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  2. Çà me semble bien moins dur que la pierre de Rosette
    Il y a plein de nos nostrosm… (impossible d’ecrire avec faceboucUS) suivi de golf….
    A mon avis c’est un mec ,un rastaquouere,qui c’est égaré sur un parcours de golf
    il cherche la sortie
    Basique comme les degres oF(face bouc ne conait pas les degrés Fareigheint!0%^&’,Z@
    J’ai participe à l’avancement de la chose0

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  3. Un roman intitulé « Les écritures interdites – Les ruines oubliées », publié en 2006 par JC Bataille fait mention du manuscrit de Voynich. Celui-ci a d’ailleurs une place de choix dans la fiction rédigée par l’auteur.

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  4. Article très intéressant, sur un sujet passionnant… Je l’ai étudié pour l’écriture de l’un de mes thrillers ésotériques (genre similaire à Dan Brown), dans lequel j’y développe une théorie inédite, ainsi que d’autres mystères sur des sociétés secrètes. Si quelqu’un est tenté de le lire, n’hésitez pas à me contacter, je vous l’offrirai avec plaisir  J.King

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